A16 TRANSJURANE
Présentation

L'A16 en quelques mots

La Transjurane ou Autoroute A16, a été intégrée dans le réseau des routes nationales le 1er octobre 1984 à la demande de la population jurassienne, dans le but de désenclaver et d'encourager le développement de l'économie régionale. Le projet général présenté par le Conseil fédéral aux Chambres fédérales est dès lors avalisé et fixe une fois pour toutes le tracé de l'A16: de Boncourt à Bienne, sur 85 kilomtres via Bure, Porrentruy, St-Ursanne, Glovelier, Delémont, Moutier, Court, Tavannes, Gorges du Taubenloch, Bienne Champ-de-Boujean.

 

Elle traverse la chaîne du Jura de Bienne à Boncourt. Elle relie Bienne à la RN19 au niveau de Boncourt et de la frontière Franco-Suisse. Débutée en 1987, c'est en 1998 que les premiers tronçons sont ouverts à la circulations, elle à été achevée et inaugurée le 3 avril 2017.

 

De par son intégration au réseau national selon les termes de la Loi fédérale sur les routes nationales du 8 mars 1960 (RS 725.11), l'A16 est financée principalement par la Confédération, à raison de 95% dans le canton du Jura et de 84% puis 87% dès 2005 dans le canton de Berne.


A16, une route nationale de 2e classe

L'A16 est une route nationale de 2e classe: les tronçons en tunnel et en tranchée couverte de plus d'un kilomètre sont réalisés à un seul tube avec deux voies de circulation bidirectionnelle. Pour les tronçons à ciel ouvert, le profil en travers type prévoit une chaussée à deux pistes et des places d'arrêt d'urgence.


Des buts nationaux, régionaux et locaux

L'intégration de l'A16 dans le réseau des routes nationales est justifiée par plusieurs facteurs, de caractres national, régional et local:

- sur le plan national, l'A16 permet de relier le canton du Jura et le Jura bernois au réseau existant des routes nationales. Elle offre une liaison supplémentaire entre les réseaux autoroutiers français et suisse. La Transjurane est appelée à stimuler le développement de l'économie régionale et à renforcer l'attractivité de la région jurassienne. Elle doit en outre décharger le carrefour routier de Bâle, du moins en ce qui concerne le trafic avec la France.

- aux échelons régionaux et locaux, l'A16 vise à encourager le développement de la vie économique, sociale et culturelle de toute une région. Elle assure des possibilités de transport entre les microrégions qu'elle dessert et crée de meilleures liaisons entre les pôles régionaux ainsi qu'entre ces pôles et leur arrière-pays, pour la plupart cloisonnés par la topographie accidentée des chaînes du Jura. En plus du trafic de transit, la Transjurane absorbe une partie importante du trafic régional et local. Ce report draine une partie du trafic hors des localités, diminue les nuisances dues à la circulation et augmente la qualité de vie dans les quartiers résidentiels.


Une situation centrale pour les régions Jura et Jura bernois

Les voies de communication existantes avaient tendance à contourner la chaîne jurassienne plutôt qu'à la traverser. Cette structuration de l'espace ajoutée à la faible densité de population et à la dispersion de l'urbanisation représente un obstacle au développement économique et à l'évolution démographique. Complètement réalisée, de Boncourt à Bienne, la Transjurane place la région jurassienne dans une situation centrale en matière de transports notamment. L'accessibilité ainsi améliorée engendrera une augmentation de l'attractivité de toute la région.