A16 information et communication / Service des ponts et chaussées du canton du Jura - Office des ponts et chaussées du canton de Berne
Mise à jour: 14.05.2012 16:42
 
L'A16 en quelques mots

 

La Transjurane a été intégrée dans le réseau des routes nationales le 1er octobre 1984. Le projet général présenté par le Conseil fédéral aux Chambres fédérales est dès lors avalisé et fixe une fois pour toutes le tracé de l'A16: de Boncourt à Bienne, sur 85 kilomètres via Bure, Porrentruy, St-Ursanne, Glovelier, Delémont, Moutier, Court, Tavannes, Gorges du Taubenloch, Bienne Champ-de-Boujean.

Feuille fédérale suisse (FF 1984 136 I 69):



De par son intégration au réseau national selon les termes de la Loi fédérale sur les routes nationales du 8 mars 1960 (RS 725.11), l'A16 est financée principalement par la Confédération, à raison de 95% dans le canton du Jura et de 84% puis 87% dès 2005 dans le canton de Berne.
A16, une route nationale de 2e classe
L'A16 est une route nationale de 2e classe: les tronçons en tunnel et en tranchée couverte de plus de un kilomètre sont réalisés à un seul tube avec deux voies de circulation bidirectionnelle. Pour les tronçons à ciel ouvert, le profil en travers type prévoit une chaussée à deux pistes et des places d'arrêt d'urgence.
Des buts nationaux, régionaux et locaux
L'intégration de l'A16 dans le réseau des routes nationales est justifiée par plusieurs facteurs, de caractères national, régional et local:
-sur le plan national, l'A16 permet de relier le canton du Jura et le Jura bernois au réseau existant des routes nationales. Elle offre une liaison supplémentaire entre les réseaux autoroutiers français et suisse. La Transjurane est appelée à stimuler le développement de l'économie régionale et à renforcer l'attractivité de la région jurassienne. Elle doit en outre décharger le carrefour routier de Bâle, du moins en ce qui concerne le trafic avec la France.
-aux échelons régionaux et locaux, l'A16 vise à encourager le développement de la vie économique, sociale et culturelle de toute une région. Elle assure des possibilités de transport entre les microrégions qu'elle dessert et crée de meilleures liaisons entre les pôles régionaux ainsi qu'entre ces pôles et leur arrière-pays, pour la plupart cloisonnés par la topographie accidentée des chaînes du Jura. En plus du trafic de transit, la Transjurane absorbe une partie importante du trafic régional et local. Ce report draine une partie du trafic hors des localités, diminue les nuisances dues à la circulation et augmente la qualité de vie dans les quartiers résidentiels.
Bientôt une situation centrale pour la région jurassienne
Les voies de communication existantes ont tendance à contourner la chaîne jurassienne plutôt qu'à la traverser. Cette structuration de l'espace ajoutée à la faible densité de population et à la dispersion de l'urbanisation représente un obstacle au développement économique et à l'évolution démographique.
Lorsqu'elle sera complètement réalisée, de Boncourt à Bienne, la Transjurane placera la région jurassienne dans une situation centrale en matière de transports notamment. L'accessibilité ainsi améliorée engendrera une augmentation de l'attractivité de toute la région.